lundi 16 février 2009

La première bougie de Rokaz !

Et oui c'était il y a un an déjà, après des mois de boulot, de nuits courtes et de journées longues, riches en émotions diverses et variées, nous ouvrions Rokaz le 16 février 2008. Depuis beaucoup d'eau a coulé sous les ponts : nous étions 8 nous sommes 14, nous avons organisé deux grandes compétitions d'escalade, en un an nous avons vu passer 2632 grimpeurs différents, nous avons enseigné les rudiments de l'escalade à 714 personnes, nous avons ouvert la salle 361 jours...
L'organisation c'était le système D, maintenant tout (ou presque) est enregistré, informatisé, automatisé, parce que, c'est un peu triste à dire, mais pour qu'une entreprise fonctionne, il faut réduire le facteur humain au minimum en systématisant, uniformisant la plupart des pratiques...

Et pourtant au Brésil ce qu'il y a de plus marquant, de plus agréable pour un étranger, ce sont toujours les relations humaines. Ouvrir une salle d'escalade au Brésil n'a rien à voir avec ouvrir une salle en France. Tous les employés de Rokaz sont des potes, tous les soirs on discute en fermant la salle et après souvent on sort, les week-ends on part grimper ensemble, résultat il m'arrive souvent de passer 15 heures par jour à Rokaz sans avoir l'impression de travailler... Avec les grimpeurs de la salle aussi les relations humaines sont souvent intimes ou du moins toujours chaleureuses, je connais les noms de la quasi totalité de nos 170 abonnés mensuels et maintenant en ville je marche rarement plus de 5 minutes sans dire bonjour à quelqu'un.

Pour fêter notre premier anniversaire nous avons imaginé un événement différent, où tout le monde, quel que soit son niveau d'escalade, pourrait s'amuser. On ne pouvait pas faire une grosse teuf le soir, parce que notre salle a un défaut qui est la plupart du temps un gros avantage : elle est complètement ouverte sur l'extérieur, c'est-à-dire qu'en grimpant on peut sentir une petite brise qui rafraîchit l'atmosphère souvent trop chaude de l'été brésilien, on peut voir le ciel bleu, les arbres, et ... les fenêtres de voisins qui nous ont déjà envoyé les flics plusieurs fois.
Nous avons donc opté pour un grand jeu multi-activités se déroulant samedi après-midi, avec un peu d'escalade et d'autres activités marrantes qui n'avaient rien à voir avec la grimpe, par équipes de 6 personnes avec dans chaque équipe une personne du staff de Rokaz.
Moi j'étais avec 5 nanas, au niveau résultat on n'a pas fait des étincelles (on est arrivé dernier !), mais on est sûrement l'équipe qui a le plus rigolé...

Une fois de plus, comme l'année dernière en France, c'est Bruno qui est derrière l'appareil-photos.



On s'échauffe avec un peu de grimpe:







Et puis on est passé aux choses sérieuses: le pendule. Il s'agissait de s'élancer d'une petite pièce nichée à 15 mètres du sol et d'essayer de toucher et faire sonner une petite cloche suspendue à 6 mètres de là au-dessus du vide.

Là c'est Bianca qui n'ose pas sauter...



César qui s'élance:



Toucher la cloche avec le pied, c'était ça le secret...



Une échelle de corde de 14 m à remonter, ce n'est pas si facile que ça quand on n'a pas beaucoup de force dans les bras...



Une des activités les plus marrantes qu'on ait organisée c'était la course de relais avec les pieds attachés. Un être à 3 têtes et 4 jambes, ce n'est vaiment pas fait pour avancer vite...





Et le jeu le plus débile de tous, c'était le concours de bouffage de biscuits. Il fallait en manger le plus possible en une minute, et à la fin dire un truc genre "c'est la fête du slip" sans tout recracher...



Nous avions aussi installé une slack line que nous allons laisser à demeure à partir de maintenant. C'est une simple sangle tendue d'un pilier à l'autre sur laquelle il faut marcher, mais c'est super dur car elle oscille de plus de 10 ou 20 centimètres de bas en haut au moindre tressaillement du corps...



Sur notre pan Gullich, il fallait faire le maximum d'allers retours en relais par équipe de 2. Encore une activité ludique et saine que notre regretté Marco n'aurait pas renié... Les meilleurs ont fait 21 allers et retours.



Et puis bien sûr il y avait le classique et bourrin concours de tractions. La meilleure équipe en a fait 175 (en sommant les tractions des 6 personnes), très bon score... Dans mon équipe, on en a fait 65, ce qui fait une moyenne de presque 11 tractions par personnes, ce n'est pas si mal. Bon sauf que sur les 65 tractions, j'en ai fait 53. Et deux jours après, j'en ai encore des courbatures dans les bras.




Mais c'est Gustavim, le pote que j'ai emmené en France l'année dernière, qui remporte la palme: il a fait 61 tractions, nouveau record à Rokaz !



Et c'est son équipe qui a gagné. Il a eu le droit de grimper le mur pour faire exploser un ballon rempli de bonbons et de sacs à pof estampillés Rokaz...



Et finalement on s'est tous rué sur le gâteau d'anniversaire, à la brésilienne, super sucrée, bien lourd avec plein de crème, mais bien bon quand même...



Au final Yan et moi, alors qu'on est normalement pas mal stressé pendant les événements qu'on organise, on a cette fois-ci vraiment bien rigolé...



Pas mal de fatigue + beaucoup de bonheur + un gâteau avec quelques ingrédients naturels tenus secrets par la pâtissière = Yan a une tronche de cake sur la photo.



Et voilà, dans le blog de Rokaz, je conclus que c'était une bien belle fête une fois de plus, et qu'il y en aura bien d'autres car cet anniversaire c'était le premier d'une longue série. C'est un peu de la pub évidemment, mais c'est aussi pas mal vrai.

Et moi je m'apprête déjà à vivre une autre aventure : le carnaval à Olinda ! Je vais rejoindre pendant une dizaine de jours Nico et Alex qui habitent à Recife dans le Nordeste, c'est-à-dire à deux pas de cette petite bourgade coloniale en bord de mer qui abrite l'un des meilleurs carnavals du Brésil. Récit au prochain épisode...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

sympa la photo de ta team... de dos ;)
y aura compet de slack a ton retour, Arno c'est le boss
biz bon carnaval
Eva

Anonyme a dit…

Donc si j'ai bien tout compris, ton travail 15 heures par jour consiste à te faire attacher avec 2 jeunes brésiliennes ? Y'en a qui veulent bien s'inscrire, et même faire des heures sup' gratuitement...

Philippe