L'occasion pour moi de faire une treizième ascension de la voie des Italiens sur le Pain de Sucre, et cette fois pour pimenter un peu l'affaire j'avais passé avant trois nuits très courtes plus une mauvaise nuit dans un bus surchauffé, j'avais oublié mon baudrier alors les relais suspendus à une sangle c'était du petit lait, je n'avais pris dans mon sac à dos trop vite fait qu'une paire de chaussons ultra serrée pour (essayer de) perfer en voies courtes et qui m'a brûlé tout du long la plante des pieds comme jamais, et goutte d'eau sur le gâteau il a fallu se faufiler entre les gouttes de pluie pour arriver au sommet dans le brouillard. Mais comme toujours en montagne ou en escalade l'essentiel est de grimper en bonne compagnie, c'était donc finalement fort cool ma foi.
Le lendemain il pleuvait vraiment trop, nous nous sommes baignés sous la pluie à Ipanema, prudemment car les rouleaux étaient monstrueux comme je ne les avais jamais vus, et le lendemain nous sommes retournés dans le Minas, Belo Horizonte puis le parc national de la Serra do Cipó où le soleil sédentaire a désormais élu domicile pour les 8 prochains mois au moins...
2 commentaires:
je veux retourner au pain de sucre au moment où il y a des fleurs ! ça a l'air sublime...
bises aux grenoblois et profitez bien du soleil !
Laura
Pas mal le pain de sucre sous la pluie sans chausson ni baudrier... mais tu aurais pu faire la même chose de nuit comme avec Lolo. Quand même, fais attention, un jour tu risques de te faire mal.
Pour ma part, superbe WE de ski de rando dans le Devoluy sans avalanche, on croit rêver. Avec plein de neige en avril, un truc de fou et de jolies photos.
A bientôt pour des petites grimpettes alpines du côté de Gap.
Philippe
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