mardi 12 février 2008

Dans 4 jours, Rokaz ouvre ses portes...

Tous les jours il y a entre 5 et 10 personnes qui frappent à la porte pour savoir quand nous l'ouvrirons, nous donnons une interview par jour à des journalistes, nous avons collé quelques dizaines d'affiches dans des lieux stratégiques pour annoncer notre inauguration et nous avons déjà distribué 300 invitations à des amis et proches. La pression monte, le champagne ce sera pour samedi prochain...
En espérant que les gens seront suffisamment impressionnés par le mur d'escalade pour ne pas remarquer qu'il reste encore des dizaines de détails plus ou moins superflus à régler...





dimanche 10 février 2008

Petit flash-back sur des temps trop pressés

Mercredi 30 janvier 23h00. C’est presque la fin d’une journée que nous avons passée à courir dans tous les sens encore un peu plus vite que d’habitude, c’est un moment comique ou triste je n’en sais rien, à cette heure-ci j’ai arrêté de penser depuis longtemps déjà: je suis agenouillé au pied du mur d’escalade en train de peindre une place de parking pour handicapés. Pour peindre le joli bonhomme en chaise roulante tout blanc sur fond bleu j’ai imprimé en dimensions réelles un dessin trouvé sur Internet que j’ai découpé et posé sur le sol. 23h00, c’est l’heure de la récré…
Qu’est-ce qu’il va bien pouvoir nous raconter l’inspecteur de la mairie demain matin, quand il verra ces dix places de parking dont une pour handicapés, peintes un peu à la va-vite, au pied de murs d’escalade de plus de 15 mètres de haut et souvent surplombants ? Va-t-il rire ou hausser la voix d’un ton sévère en nous demandant si nous le prenons pour un c.., puisqu’il comprendra forcément qu’il n’y aura jamais aucune voiture stationnée dans ce gymnase ? Ou va-t-il faire mine de ne pas comprendre et même pourquoi pas nous dévoiler à la fin de sa visite un petit sourire complice ?
L’important est qu’il nous délivre le sésame tant convoité, source de tous nos rêves et de tous nos cauchemars des dernières semaines : la « baixa e habite-se », c’est-à-dire l’autorisation d’ouvrir notre salle d’escalade au public.

A 1h00 du matin nous quittons Rokaz avec l’impression d’avoir fait à peu près tout notre possible et de confier désormais notre destin dans les mains d’un pouvoir d’ordre supérieur qui nous échappe complètement. Je pars à vélo sous la pluie pour aller chez Elias à une soirée où tous mes anciens collègues du projet Vida no Vale se retrouvent. Je veux juste passer faire un petit coucou car je sais qu’ils le prendraient mal si je n’apparaissais pas. Ils m’accueillent avec des effusions d’une chaleur exagérée, ils semblent retrouver leur meilleur ami après plusieurs années de séparation. En fait ils sont à peu près tous fin bourrés, et j’arrive donc comme un cheveu dans cette soupe confuse de fou rires qui s’auto-déclenchent les uns les autres comme une série de cascades de bonne humeur qui tomberaient en rond. Ils me trouvent un peu triste forcément, ils ne comprennent pas comment il est possible de travailler jusqu’à une heure du matin. Ana me dit qu’il faut que je me repose, que ce n’est pas une vie pour moi, etc, Glauco veut absolument me faire boire un grand verre de cachaça cul-sec, Glenda et Ana Paula me font la gueule car ça fait deux mois que je ne les ai pas appelées, et heureusement Elias me réconforte avec ses grands sourires et sa cuisine succulente comme d’habitude que j’engloutis avidement.

Puis je repars rapidement comme un malpropre, car pour quelques mois au moins et pas beaucoup plus j’espère, j’appartiens au Brésil qui se lève tôt…

A 6h30 le lendemain j’arrive à Rokaz, Yan et Alexandre arrivent un peu plus tard. Il nous reste à peine deux heures pour tout nettoyer à grande eau, l’inspecteur de la mairie doit passer entre 8h30 et 11h30. Comme tous les matins, la pluie de la nuit a filtré à travers le toit du gymnase à plusieurs endroits, l’eau a coulé, s’est mélangée à la terre et a laissé des grandes traces de boue à peu près partout. Cette toiture est une catastrophe, et l’ingénieur responsable de son installation tarde à venir le réparer car nous l’avons déjà payé… « On ouvre dans une semaine bouge-toi Marco Aurelio nom de dieu !! »
A 7h30 je repasse une couche sur mon bonhomme en chaise roulante et sur deux autres places de parking dont la peinture a coulé dans un des petits filets d’eau qui ont ruisselé sur le sol du gymnase cette nuit. Il va falloir que l’inspecteur soit un petit peu indulgent sur la qualité de la peinture…
A 8h00 nous sommes presque prêts, Yan gare la 206 de sa copine au pied du mur d’escalade, Alexandre gare sa voiture dans le couloir qui mène au gymnase où il y a deux places de parking, il met à fond une bien belle musique qu’il a ramenée d’un terreiro de Salvador et qui est sensée répandre des ondes positives sur Rokaz.
A 8h30 nos deux architectes arrivent, elles nous rassurent en nous disant que tout va bien se passer. Angela en voyant ma mine un peu crispée me dit qu’il faudrait que je me « brésilianise » encore un peu, s’il n’y a que quelques détails qui ne vont pas l’inspecteur fermera les yeux c’est sûr. Mais moi j’ai un peu perdu confiance en elle depuis qu’elle m’avait assuré début 2007 que nous aurions notre permis de construire du premier coup et que la mairie nous ne l’avait accordé qu’à la deuxième tentative car à la première Angela avait oublié d’indiquer quelques broutilles sur les plans…

A 9h00, nous papotons toujours à l’entrée de Rokaz en attendant l’inspecteur de la mairie, nous calmons notre tension nerveuse avec des propos anodins et banals. Mais derrière cette façade tranquille et bonhomme, trotte dans nos têtes toujours le même raisonnement : si l’inspecteur ne nous donne pas l’autorisation d’ouvrir aujourd’hui, nous allons devoir attendre un mois de plus avant qu’il puisse refaire une autre visite… Et pire, s’il n’accepte pas notre histoire de parking au pied des murs d’escalade, il n’y a pas d’autres options que de faire un parking souterrain, c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’autres options…

A 9h30, il n’est toujours pas arrivé, Yan ne tient plus il sort de la salle et part boire un jus au coin de la rue. Je commence à raconter une histoire qui m’était arrivée il y a 5 ans, la première fois que j’étais venu à Rio avec Aurélie : nous avions voulu monter à pied au Corcovado, nous nous étions retrouvés dans une favela sans le savoir, et des flics en voiture avaient volé à notre secours pour nous tirer des griffes des méchants pauvres. Au milieu de l’histoire, l’inspecteur arrive mais Angela me pose une question pour que je continue à raconter l’anecdote. Je ne sais pas trop quoi faire, j’aimerais me prosterner devant notre saint Pierre mais finalement je continue à raconter mon histoire avec un faux air naturel. Les dieux nous semblent cléments, car le plus important d’entre eux s’immisce dans notre conversation et semble vouloir être agréable avec nous : il déteste Rio, c’est une ville trop violente où on passe son temps à redouter une attaque à mains armées.
Je regarde ces cheveux grisonnants avec soulagement, ouf ce n’est pas un petit jeune qui voudra appliquer à la lettre le règlement fraîchement appris par cœur. Deuxième soulagement quand Angela lui donne l’accolade comme si c’était un ami de trente ans : elle a l’air de bien le connaître, le tutoie et lui demande de ses nouvelles.
L’homme qui valait 300 kE (le prix d’un parking souterrain ?!) entre dans Rokaz, et commence à visiter les salles de la maison. Il mesure largeur et longueur de toutes les salles tout en racontant les dernières nouvelles de sa famille à Angela. Puis il sort de la maison, entre dans le gymnase derrière et je frissonne légèrement. Alors, comme tous les gens qui entrent pour la première fois dans Rokaz, il pointe le nez vers le ciel, son regard est attiré comme un aimant vers les murs d’escalade et je me relâche un peu.

Il nous parle maintenant de sa fille avec fierté, elle est très sportive, elle a fait le tour de l’Europe à vélo, et adorera sûrement pratiquer l’escalade à Rokaz. Cinq minutes plus tard, il sort de Rokaz en grommelant un vague « c’est bon ».
Je mets plusieurs dizaines de secondes à réaliser ce qu’il vient de se passer. Nous sommes tous silencieux, comme si nous n’avions pas bien compris ce qu’il venait d’arriver. Puis tout à coup je saute dans les bras d’Alexandre en hurlant ma joie, en éjectant brutalement toute la tension accumulée de ces dernières semaines. Je vois Yan à l’autre bout de la rue qui se dirige avec les mêmes traits tendus et crispés que j’avais encore il y a une demi-heure. Je cours vers lui et saute à son cou comme un gamin. Il ne comprend pas tout de suite, il faut que je lui dise trois fois pour qu’il me croie, « ça y est on l’a notre baixa e habite-se !!! » et alors il me sert très très fort dans ses bras avec sur son visage un grand sourire de bonheur.
L’inspecteur aura donc passé à peine dix minutes dans Rokaz. Il n’a même pas jeté un coup d’œil à nos places de parking fraîchement peintes, il n’est pas monté sur la mezzanine, il n’est pas entré dans nos vestiaires, il n’a même pas calculé la surface laissée non construite pour permettre aux eaux pluviales de s’infiltrer dans le sol, il n’est pas entré dans nos toilettes pour handicapés (obligatoire même dans une salle de sport) pour vérifier la hauteur des tubes d’acier que nous avons scrupuleusement placés à la hauteur spécifiée par le code de l’urbanisme local. Par contre il sait tout du récent accouchement d’Angela et de son petit bonhomme de 5 mois. C’est ce qui rend tellement charmant le Brésil, mais c’est aussi pourquoi il avance souvent de travers…


Le jeudi 31 au soir nous avons fait péter nos premières bouteilles de mousseux brésilien (le fameux « Chandon »), avec une quarantaine d’amis réunis pour l’occasion. Il reste encore beaucoup à faire avant d’ouvrir, mais nous voulions profiter déjà du travail accompli, de l’excellente nouvelle du jour.



Un peu avant dans l’après-midi nous avions monté une première voie d’escalade sur le totem (en vissant des prises dans quelques-uns des 12000 trous avec pas de vis que comporte le mur d’escalade), et toute la soirée, débutants et grimpeurs confirmés se sont succédés dans la voie de 16 mètres de haut sous les encouragements du public resté sur terre.
Elle est décidément bien bonne l’ambiance dans cette salle depuis que les murs sont peints de couleurs vives, que les machines à souder, les menuisiers, soudeurs et la poussière partout ont fait place à des cordes d’escalade, des tapis de réception, des tables, des chaises et surtout des amis aux grands sourires.
Ce soir-là les cris d’enthousiasme et la musique furent sans doute un peu forts, et à minuit la police alertée par les voisins frappa à la porte pour nous demander de fermer boutique. Il nous fallut une bonne heure pour mettre tout le monde dehors à contre-cœur. Les voisins pensaient voir la fin de leur calvaire avec la fin du chantier, mais les cris des perceuses et ponceuses seront bientôt remplacés par les grincements des pieds frottant sur le mur et les hurlements des grimpeurs chutant et pendulant au bout de leur corde avec plus ou moins de grâce et de sang-froid.



Yan en pleine action dans le rétablissement d'un bloc :



Cette semaine, c’était le carnaval au Brésil, mais nous avons travaillé du lundi au dimanche comme d’habitude. Nous avons terminé d’embaucher les trois réceptionnistes et trois moniteurs d’escalade qui travailleront à Rokaz, il ne nous manque plus qu’une femme de ménage. Nous avons trouvé à la dernière minute un sponsor qui nous fournira gratuitement les chaussons d’escalades pour débutants, alors que pour les baudriers nous avons trouvé le sponsor depuis longtemps. Nous avons installé Internet à la réception au rez-de-chaussée de la maison (et bientôt dans mon bureau à l’étage !), nous avons choisi un plan spécial entreprise pour les téléphones portables de Yan, moi et nos employés, nous avons acheté deux ordinateurs et le logiciel qui nous permettra de gérer le tourniquet à l’entrée et les bases de données clients et employés de l’entreprise, nous avons longuement travaillé sur la partie marketing pour préparer les flyers et posters de Rokaz, et le soir nous avons monté 35 voies d’escalade en écoutant de la bonne musique jusque tard dans la nuit avec des potes grimpeurs. Et surtout, après 6 mois d’arrêt total, je me suis remis à grimper avec un plaisir fou !




Il y a dix jours environ, alors que je rentrais chez moi à vélo à une heure assez avancée de la nuit sous une pluie battante, une voiture m’a fait une queue de poisson. Elle m’a doublé en me frôlant, puis a tourné brutalement à droite sans clignotant. Je l’ai percuté assez violemment et me suis écroulé dans la rivière qui coulait dans le caniveau. La voiture a ralenti, le chauffard a vu que je me relevais et est parti sans s’arrêter. C’est vrai qu’il se serait mouillé s’il était sorti de sa voiture... Il m’ a fallu plusieurs minutes pour reprendre mes esprits et constater que je n’avais rien du tout à part le choc émotionnel que la pluie s’est chargée de refroidir et de calmer rapidement. Je suis reparti en me sentant tout petit, je me sens toujours tout petit à vélo en ville sous la pluie face aux regards des automobilistes, mais là, ce mec qui me renverse et ne s’arrête même pas, je n’avais jamais rien ressenti de plus humiliant. Ne vous inquiétez pas, c’est pas pour ça que je vais acheter un 4x4. Philippe, lui, va acheter un revolver pour Laura. C’est peut-être la solution… Mort aux cons !! Le problème c'est qu'ici presque tous les gens sont charmants quand il s'agit de parler avec une bonne bière fraîche à la main, mais les mêmes deviennent presque tous des chauffards au volant. C'est la voiture qu'il faut éradiquer je crois...
La semaine dernière le supplément du dimanche du journal de l’Etat du Minas titrait : « Amsterdam, Paris, Belo Horizonte. Les villes qui sont les paradis des cyclistes. » L'article racontait comment une courageuse étudiante a décidé d’aller à la faculté de Belo à vélo. Entre les lignes, on comprend que c’est difficile, mais qu’avec une bonne forme physique et beaucoup de prudence, il est possible d’affronter le trafic intense des voitures qui montent et descendent toujours trop vite les collines abruptes de la ville. La suite de l’article essaie de démontrer que Belo Horizonte est un paradis pour les cyclistes : la ville dispose déjà de 20 kilomètres de pistes cyclables, c’est énorme !! Le journaliste ne cite aucun chiffre sur Amsterdam ou Paris car alors les 20 km paraîtraient évidemment complètement ridicules. Rien que le tour du lac de Pampulha, le seul endroit vraiment plat de la ville où il fait bon rouler, fait déjà 18 kilomètres. Il ne reste donc que deux kilomètres de pistes cyclables je ne sais pas où, mais peu importe ce sont des queues de cerises.
En tout cas moi je vais remiser mon vélo au garage et ne l’utiliser que pour parcourir les collines en dehors de la ville. Je n’ai pas envie de terminer en trois morceaux dans un caniveau sous les regards indifférents d’automobilistes qui voient les cyclistes comme des sous-hommes. Le Brésil a besoin de grandir un peu avant que les cyclistes se baladent en sécurité dans ses villes.
Mais je ne vais pas acheter de voiture, j’ai trouvé mieux : un appartement dans l’immeuble juste à côté de Rokaz. Dans cet immeuble où tous les habitants se sont plaints du bruit de notre chantier et nous envoient des inspecteurs de la mairie ou des policiers de temps en temps, il y a un appartement de libre au rez-de-chaussée. Vous me direz, un appart’ au rez-de-chaussée, ce n’est pas trop le pied. Mais jeudi je suis allé voir la responsable du syndic de l’immeuble et elle m’a dit qu’il y avait un autre appartement disponible au deuxième étage. Un dupleix, trois chambres, un salon, une grande cuisine, l’appartement de rêve donc. Et il se trouve que par hasard jeudi, le propriétaire de l’appartement de rêve était là. C’est un fazendeiro qui possède une vaste propriété dans une lointaine province du Minas. La caricature du fazendeiro, bedonnant, simple d'esprit mais sûr de lui, antipathique. Je lui ai fait la classique comédie du jeune homme bien sous tout rapport, heureusement ce jour-là je n’étais pas en bermuda comme tous les jours, et une demi-heure plus tard il m’annonce que l’appartement est à moi dans dix jours, le temps qu’il retire ses meubles. Paris est loin, avec ses queues de plus de cent prétendants parfois pour le même appartement…
J’y habiterai avec Yan et un autre copain qu’il nous reste encore à trouver. Le loyer est modique pour un appartement de cette taille-là dans le centre ville : 1250 Reais par mois charges comprises, soit à peine 500 Euros à diviser par trois. Je devrais déménager quelques jours après l’inauguration de Rokaz. Tous les matins, j’aurai dix mètres de marche pour aller au boulot, ça devrait réduire les risques d’accident de circulation.



Hier Alexandre a ramené à Rokaz deux sœurs jumelles albinos, deux petites vieillardes de plus de 90 ans courbées en deux. Depuis plusieurs semaines, surtout après l’incendie, Alexandre se plaignait de la présence certaine de mauvais esprits dans notre salle d’escalade. La sinusite que j’ai eue et qu’il a attrapée ensuite par exemple, ce n’est pas moi qui lui ai passé, c’était une maladie qui était présente dans les murs de la maison. L’incendie, idem, c’était notre salle qui était chargée d’énergie négative et qui a attiré un mauvais esprit qui a mis le feu. Alexandre il est comme ça, il croit que les pierres sont vivantes, il ne se soigne qu’avec des plantes, et m’a raconté qu’il y a une dizaine d’année il s’est perdu dans une forêt et qu’alors sont apparus une vingtaine de serpents qui l'ont sauvé en lui montrant le chemin vers une route. A part ça rassurez-vous, c’est un excellent associé, il négocie tous les prix de nos achats avec 20 ou 30% de remise et a un goût sûr pour la déco.
Les sœurs albinos ont invoqué tous les meilleurs esprits du monde entier pour attirer le succès sur notre entreprise, elles ont béni 1000 fois notre maison, notre gymnase, et depuis tout va déjà beaucoup mieux ici !



Dans moins d’une semaine nous ouvrirons notre salle. Nous ne ferons pas la grande fête dont nous avions rêvé, en fermant la rue à la circulation, avec plusieurs groupes de musique et des démonstrations d’escalade sur blocs démontables dans la rue… Manque de temps, manque d’argent… Il a fallu être réaliste. Le 16 février nous ouvrirons simplement les portes, nous embaucherons une palanquée d’amis grimpeurs pour encadrer les débutants, l’escalade sera gratuite pour tout le monde, il y aura de quoi manger bien et boire beaucoup en déboursant peu, nous projetterons une vidéo d’escalade et de présentation de Rokaz qu’un pote a faite pour nous, et aux platines il y aura le fameux DJ Paco Pigalle, ce sera déjà pas mal je crois.

D’ici là il ne reste plus que deux ou trois détails à régler… A peu près la moitié de la liste que je vous ai montrée l’autre jour !



PS : les photos de Rokaz sont de Bruno Senna